Le projet en quelques lignes
Le projet, composé d’une équipe multidisciplinaire, vise à reconstruire les contextes culturels et artistiques dont faisait partie al-Andalus: l’ensemble de l’islam, de la Méditerranée et de l’Occident, un axe de recherche déjà initié dans les années précédentes: projet (HAR2013-45578R).
Al-Andalus est devenu une référence stratégique puissante, présente aujourd'hui non seulement dans les domaines de l'art, de la science et de l'histoire, mais aussi dans la gestion du patrimoine, un puissant moteur économique et social et des relations internationales, compte tenu de l’intérêt accru à établir des voies de dialogue interculturel.
Par conséquent, le projet non seulement se concentre sur l’étude du passé, mais également il souhaite aborder les aspects liés au présent et aux relations avec toutes les rives de la Méditerranée. Il a pour objectif de montrer la richesse et la diversité de la culture islamique dans toutes ses manifestations, dont Al-Ándalus, une partie de ce qu'on appelle l'Occident, est l'un de ses principaux piliers.
Le patrimoine culturel dans toutes ses manifestations, ainsi que l'héritage scientifique, sont d'excellents exemples de la contribution de l'islam à la culture universelle.
Il faut toutefois réfléchir sur les paradigmes théoriques utilisés jusqu'à présent, sur l'image de l’Orient que l'Occident a forgée tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, sur la base de discours romantiques et orientalistes ou de fractures issues de la décolonisation.
Les nouveaux discours historiques, de genre, de diversité et multiculturels que les musées du monde entier pratiquent maintenant ont souvent à régler le récit concernant l'approche donnée à l'art islamique et hispano-musulman.
L’étude et la valorisation du patrimoine islamique devraient devenir un instrument de revalorisation culturelle, de développement socioculturel et de régénération économique afin de promouvoir la culture de la paix.
Madrasa du Sultan al-Mansur Qalawun. 1284-85.
Caire (Egipte)
Mosquée de Cordoue (Espagne).
Nefs phase Abd al Rahman I.